Championnat de France Funboard Vague 2021

Le championnat de France Funboard Vague 2021 !!!

Résumé de la journée du samedi 27 Novembre, et quelle journée !!!
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Après un départ sur les chapeaux de roues, avec un premier stop à Vauville avant même que le soleil ne pointe ses premiers rayons, l’organisation se rend vite compte que décidément la vague patronne de ce championnat de France Funboard vague est et restera celle de Siouville. Les hostilités sont lancées dès 9h45 le matin et c’est un véritable marathon de pur waveriding qui s’est enchainé tout au long de la journée.
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Présents ce jour, des têtes d’affiche comme Thomas Traversa et Jules Denel tous deux pensionnaires du circuit mondial depuis plus de dix ans, quelques anciens visages habitués des évènements français, ainsi qu’une flopée de jeunes talents dont la moyenne d’âge peine à dépasser les 25 ans. 25 riders (3 femmes et 22 hommes) venant des quatre coins de l’hexagone se sont retrouvés en pleine tempête dans un vent avoisinant les 90 km/h et des vagues flirtant tout au long de la journée entre trois et cinq mètres.
Dans les faits du jour, le local et patron de Siouville, l’expérimenté Yann Sorlut mène sa barque jusqu’au podium et s’empare de la troisième place provisoire. En finale, Thomas Traversa, champion du monde 2014 et dompteur des tempêtes l’emporte devant un Jules Denel qui trouve enfin son rythme en finale et manque la première place provisoire d’un petit point.
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Et si sur la première partie de la compétition, la nouvelle génération était à la peine dans les conditions littéralement nucléaires du spot du Nord cotentin, c’est lors des phases de repêchage qu’elle va démontrer tout son potentiel. Et s’il y a bien deux noms à retenir après le spectacle du jour, c’est le breton de 18 ans Titouan Flechet et le sudiste de 21 ans Loick Lesauvage. Tous deux tutoyaient la stratosphère lors de jumps (saut) à plus de dix mètres de haut et de surfs aussi incisifs qu’engagés. Nul doute que nous les verrons bientôt tout deux sur les plus hautes marches des podiums, et leur affrontement lors des huitièmes de finales des repêchages restera dans les mémoires du public venu nombreux malgré un vent a décorner les bœufs.
Il reste encore trois heats où le local de l’étape Yann Sorlut pourra tenter de se défaire de Jules Denel puis de Thomas Traversa qu’il devra battre deux fois, s’il veut empocher le titre de Champion de France 2021 à l’âge de 45 ans. Quoi de mieux pour prouver les bienfaits du sport, de la mer et des embruns, sur l’être humain quand il s’agit de rester compétitif dans son sport.
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Les filles de la tempête !
« J’ai vendu ma 3.3 la semaine dernière à Carro… » Le seul à l’eau, au moment où Marine Hunter prononce ces mots, c’est Antoine Butel. Le gaillard doit peser pas loin de trente kilos de plus que la championne de France 2019, et a du mal à garder le contrôle de sa 3.3.
Le tableau masculin suit son court jusqu’au quart de finale avant que Naya Sorlut – dont c’est la première compétition, Jeanne Rosette et Marine, les trois femmes inscrites sur le contest, ne se jettent à l’eau dans une tempête qui ne faiblit pas d’un demi-noeuds.
Marine fait le show, complètement à la rue avec une « gigantesque » 3.7. Éliminée dans le tableau masculin au premier tour un peu plus tôt, sans avoir pu faire grand chose dans la marmite bouillonnante qu’inspire le plan d’eau, Marine aurait, dans ce heat « girls only », battu à la régulière quelques riders inscrits chez les garçons. Naya et Jeanne survivent comme elles peuvent, mais ne se dégonflent pas malgré les bourrasques incessantes. Toutes deux trouvent leur rythme lors du deuxième heat – couru juste après les demi finales hommes. Passage de barre, saut, surf, Naya Sorlut rend ses parents heureux et ensorcelle le public de la plage. La foule est conquise, les juges aussi. Naya se classe deuxième devant Jeanne qui peut être fière de sa prestation dans cette tempête, orienté tribord, elle qui ne navigue qu’en bâbord.
Lors de la remise du Trophé So Rad – qui récompensait l’engagement d’une et d’un rider élu par ses pairs – Marine glisse en deux mots que tout le monde présent ce jour-là méritait le trophée tellement « Engagement  » était le maître-mot pour ne serait-ce que se mettre à l’eau.
La journée est courte et il reste toute la double élimination à avancer autant que faire se peut, sans avoir le temps de lancer un troisième heat féminin. En Normandie comme partout à l’heure où l’apéro s’éveille dans les esprits, la nuit tombe toujours trop vite.
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Merci encore à tous les coureurs pour avoir bravé les conditions dantesques du Nord Cotentin !
Et encore un grand merci à notre super équipe de bénévoles !

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